Plusieurs centaines de milliers d' Espagnols, issus de secteurs professionnels variés, se sont rassemblés jeudi soir à la place de la Puerta del sol à Madrid pour manifester contre les mesures d'austérité appliquées en contrepartie du sauvetage des banques Espagnoles.
> La manifestation a été marquée par les émeutes :
Les manifestants ont contesté le nouveau plan de rigueur du gouvernement de Rajoy qui prévoit la hausse de la TVA (taxe sur la valeur ajoutée).
Des incidents ont éclaté après la fin de la manifestation lorsque la police anti-émeutes a dispersé de petits groupes de jeunes à coups de matraques, en tirant des balles de caoutchouc. Malgré ces tensions, les Espagnols n’entendent pas céder a ce qu’ils appellent un "hold -up".
Même si la crise touche sérieusement l’Espagne, les Espagnols appellent le chef du gouvernement du parti populaire (PP) Mariano Rajoy, à ne pas ruiner le pays avec le plan qui selon eux n'est pas la solution.
Le gouvernement estime quant à lui chercher ainsi à redresser les comptes publics. Le budget 2012, d’une rigueur historique avec 27,3 milliards d’euros d'économies, n’a pas suffi et l’Espagne s’est vu imposer par Bruxelles des conditions draconiennes, en échange d’une aide à ses banques et d’un délai, jusqu’en 2014, pour ramener son déficit public à moins de 3%. Pour renflouer les caisses.
Cette fois le pays tout entier va payer. Renonçant à ses promesses, le chef du gouvernement de droite Mariano Rajoy a décidé une hausse de la TVA, qui devrait rapporter 22 milliards d’euros d’ici à 2014.
Sara Alvera, fonctionnaire de 51 ans à la Cour des comptes venue manifester avec son mari, a déclaré a l'AFP: « Nous ne pouvons rien faire d’autre que de descendre dans la rue. J’ai perdu entre 10% et 15% de mon salaire depuis quatre ans. Et les nouvelles mesures ne serviront pas à résoudre la crise».
SOM/
> La manifestation a été marquée par les émeutes :
Les manifestants ont contesté le nouveau plan de rigueur du gouvernement de Rajoy qui prévoit la hausse de la TVA (taxe sur la valeur ajoutée).
Des incidents ont éclaté après la fin de la manifestation lorsque la police anti-émeutes a dispersé de petits groupes de jeunes à coups de matraques, en tirant des balles de caoutchouc. Malgré ces tensions, les Espagnols n’entendent pas céder a ce qu’ils appellent un "hold -up".
Même si la crise touche sérieusement l’Espagne, les Espagnols appellent le chef du gouvernement du parti populaire (PP) Mariano Rajoy, à ne pas ruiner le pays avec le plan qui selon eux n'est pas la solution.
Le gouvernement estime quant à lui chercher ainsi à redresser les comptes publics. Le budget 2012, d’une rigueur historique avec 27,3 milliards d’euros d'économies, n’a pas suffi et l’Espagne s’est vu imposer par Bruxelles des conditions draconiennes, en échange d’une aide à ses banques et d’un délai, jusqu’en 2014, pour ramener son déficit public à moins de 3%. Pour renflouer les caisses.
Cette fois le pays tout entier va payer. Renonçant à ses promesses, le chef du gouvernement de droite Mariano Rajoy a décidé une hausse de la TVA, qui devrait rapporter 22 milliards d’euros d’ici à 2014.
Sara Alvera, fonctionnaire de 51 ans à la Cour des comptes venue manifester avec son mari, a déclaré a l'AFP: « Nous ne pouvons rien faire d’autre que de descendre dans la rue. J’ai perdu entre 10% et 15% de mon salaire depuis quatre ans. Et les nouvelles mesures ne serviront pas à résoudre la crise».
SOM/